vendredi 26 juin 2015

La fiancée du vent de Catherine Coulter.



Résumé de l'éditeur : (édité aux presses de la cité et France Loisirs)

Après avoir quitté l'armée, ou il s'est couvert de gloire, Douglas Sherbrooke s'est retiré sur ses terres. Il ne lui déplairait pas de régner paisiblement sur son comté de Northcliffe et de couler une existence sans heurts, loin de Londres et de ses frivolités. Mais tout le monde, ou presque, conspire contre la tranquillité du comte, à l'approche de la trentaine, il lui faut songer à l'avenir, autrement dit à prolonger sa lignée. Cédant aux pressions familiales, Douglas se met donc en quête. Il n'a pas oublié la belle Mélisande, rencontrée trois ans auparavant. Mais à l'époque, plus occupé du champ d'honneur que des tendres batailles conjugales, il n'avait pas cédé au charme de la superbe créature. C'est décidé, puisqu'il lui faut prendre femme, Mélisande sera l'heureuse élue. Mais le destin a parfois de ces ironies...


Mon Avis : 

Ce livre est une tuerie! 

Il vous en faut un peu plus pour le lire? Okkkkk (hein que ça vous parle "Les visiteurs"!)

Douglas Sherbrook Comte de Northcliffe doit se marier afin d'assurer sa descendance. 
Il opte pour un mariage de raison et son choix se porte tout naturellement sur Mélisande, Jeune fille qu'il avait rencontré trois ans plus tôt. Elle est fille de Duc et belle à couper le souffle. Somme toute, parfaite pour être Comtesse!

Il envoi donc son cousin se marier par procuration avec la belle, lui même devant se rendre en France pour une ultime mission décidée par son ministère. 

Qu'elle n'est pas sa surprise à son retour, de se retrouver marié, non pas avec la délicieuse Mélisande, mais avec sa soeur, la timide, effacée et beaucoup moins belle, Alexandra. 

De plus, il découvre que son cher cousin a profité de son absence afin de passer la bague au doigt à celle qui devait initialement devenir Lady Sherbrook. (Vous me suivez? Il lui a piqué sa nana le coquin ;) ).

Il est alors furieux et décide de le faire payer à Alexandra. 

Au départ il sera à proprement parlé odieux et détestable avec elle. La pauvre Alexandra va tout subir sans broncher dans l'espoir qu'il l'accepte, et qui sait, finisse peut-être même par l'aimer.... 

Mais à force d'humiliation, la douce et timide petite souris va se transformer en dragon. Et son évolution n'est pas pour nous déplaire. Bien au contraire! Le plus surpris de tous, bien entendu sera Douglas qui ne s'attendait pas à être si attiré par cette harpie. Et leurs échanges sont si savoureux qu'on en redemande! 

Sans nul doute, le point fort de ce livre sont les dialogues empreint d'humour! Parce que croyez-moi vous allez rire! 

Mais pas seulement! L'intrigue n'est pas tirée par les cheveux. Les personnages sont, soit attachants, soit loufoques, soit les deux à la fois (on finira même par apprécier Mélisande et son côté pimbêche!). 

J'ai donc refermé ce livre avec un petit pincement au coeur pour tout vous dire. 

On y retrouve tous les ingrédients qui font de cette histoire un inoubliable, la passion, l'amour, l'humour, et des aventures rocambolesques. 

Ceci dit, nous retrouverons très bientôt les personnages de ce roman dans les 2 autres tomes de la saga. 

A savoir la "Fiancée de la Jamaique" qui racontera l'histoire de Ryder, le frère de Douglas et enfin la "Fiancée de l'ombre" qui narrera les aventures de leur petite Soeur Sinjun! 

Bien entendu je les ai déjà lu et vous ferez incessamment sous peu la chronique des deux autres tomes ;) 

Bonne lecture

Sanasan

lundi 22 juin 2015

Le Secret de Judith - Julie Garwood




Résumé de l'éditeur : 


XIIIe siècle : la guerre fait rage entre l’Angleterre et l’Écosse. Mais cela n’empêchera pas l’intrépide Judith de tenir sa promesse. Elle a juré à France Catherine, son amie d’enfance, de l’assister lors de son accouchement. Or, il est temps pour Judith de partir dans les Highlands, escortée par des soldats écossais qui la voient comme une ennemie. Ian, leur chef, admire le courage de la jeune fille et est séduit par son charme dévastateur. Enivrée par les caresses brûlantes du guerrier, Judith osera-t-elle s’abandonner ? Surtout qu’elle détient un secret capable de bouleverser leur sort. Un secret qui peut les séparer ou les réunir à jamais.

Info : Réédition prévue pour juillet 2015 vous n'aurez donc pas de difficultés à le trouver ;) 


Mon avis : 


Si vous connaissez Julie Garwood vous n'êtes pas sans savoir qu'elle est l'une des précurseurs de la romance historique située dans les Highlands (Les hautes-terres en Ecosse). 

Depuis beaucoup d'auteures ont surfé sur la vague avec plus ou moins de succès. Monica McCarty est en passe de la détrôner avec son excellente que dis-je! Sa "tuerissime" (ça existe pas? pas grave c'est une tuerie quand même), série The Highlands Guards dont je vous reparlerai à coup sur trèssssss prochainement.

Le secret de Judith est le 1er d'une série de 3 livres, que vous pouvez lire indépendamment les uns de autres, et dont les histoires se déroulent principalement dans les Highlands.

Bon! c'est quand même mieux de commencer par celui-ci, le 2ème "le maître-chanteur" étant consacré à Brodick, l'un des personnages apparaissant dans ce 1er volume. 

Le 3ème "Shadow Music" n'a pas été encore publié en France, par J'ai lu. On se demande bien pourquoi vu le succès des ces deux volumes?!?! 
(Enfin, il était censé être publié en mai dernier, mais depuis silence radio. "J'ai lu" si vous m'entendez??????).

Ce 1er opus est consacrée à Ian Laird du clan Maitland et Judith Hampton une jeune anglaise dont, l'amie France Catherine est mariée au Frère de Ian.

Judith et France Catherine se sont rencontrées lors d'une foire, alors qu'elles n'avaient que 4 ans. Elles se sont liées d'amitié, et Judith a fait la promesse à son amie, que quoiqu'il arrive, elle l'assisterait lors de son 1er accouchement. 

Des années plus tard, l'heure est venue pour Judith d'honorer sa promesse. 

Débarque alors chez elle, Ian Maitland et ses soldats afin de l'escorter jusque dans les Highlands, où vit France Catherine. 

Ian, qui méprise les anglais, est persuadé que la jeune femme ne tiendra pas parole et refusera de les accompagner. Il a d'ailleurs tout prévu! Il arrivera en Angleterre demandera à la jeune femme de les accompagner, elle refusera,  il repartira alors la conscience tranquille. 

Qu'elle n'est pas sa surprise de découvrir une femme qui n'est absolument pas ce qu'il imaginait. Judith est belle (s'il s'attendait à découvrir un gros Thon c'est mal connaître J. Garwood, ses héroïnes ont cela en commun qu'elle surpasse en beauté la majorité des femmes de cette planète), douce (idem), courageuse (idem bis), totalement dénuée de préjugés (id... ok ok j'arrête!), et surtout, plus que prête à tenir parole!

Peu à peu la cuirasse de ce guerrier fier et arrogant commencera à se fissurer afin de laisser place à une tendresse inattendue envers ce petit bout de femme. 

Nous aurons également droit  à un florilège de personnages tous plus attachants les uns que les autres. 

Concernant la plume de l'auteur elle est tout simplement addictive. Elle allie avec brio, l'amour, la passion, l'aventure mais également l'humour, qui d'ailleurs, est une caractéristique que l'on retrouve dans la plupart de ses romans et qui fait d'elle une spécialiste du genre. 

Autre chose que j'apprécie beaucoup chez cette auteure c'est le fait que les personnages ne nie pas l'évidence face à leurs sentiments jusqu'à l'avant dernière page. Très très appréciable croyez-moi! Parce que certaines s'en sont fait une spécialité. 
Pendant 350 pages on a droit à des batailles rangées dignes du seigneur des anneaux. 
Et paf! 10 pages avant la fin c'est l'amour fou... Et bien pas chez Julie Garwood. L'attirance est souvent immédiate chez ses personnages, mais les sentiments quand à eux, se développent de manière subtile.

Bref, vous l'aurez compris j'ai beaucoup apprécié ma lecture et nul doute que mes aventures livresques nous ramèneront très bientôt dans cette magnifique région que sont les Highlands (appréciée avant toute chose il faut être honnête pour sa gente masculine, highanders si vous m'entendez????).

Bonne lecture!

Sanasan


samedi 20 juin 2015

La romance... De la littérature bas de gamme?







Hello tout le monde,

Aujourd'hui article un peu spécial suite à conversation un peu spéciale!

Mais tout d'abord une petite citation :

"La romance est le genre littéraire qui rencontre le plus de succès et le moins de respect"
                                          Pamela Regis (A natural history of the romance novel - 2003)

Il y quelques jours, je suis allée au resto avec des copines et nous avons tout naturellement abordé le sujet de nos lectures. 

Quoique... En réalité, j'ai abordé le sujet de mes lectures du moment ;)

Et là... Catastrophe nucléaire... 

J'ai osé "avouer" que je lisais de la romance, beaucoup de romances et parmi celles-ci, des livres des éditions Harlequins, entre-autre (enfin j'ai dis ça naturellement... Pour me rendre compte plus tard que je venais d'avouer une ignominie... Terme que je n'ai plus entendu prononcer depuis que j'ai arrêté de regarder les schtroumpfs c'est à dire il y a à peu près 2... ans ;) ). 

Bon j'avoue! J'ai enfoncé le clou en "avouant" lire aussi des romans de la collection J'ai Lu "Aventures et passions" vous savez, ces couvertures-là :



Je dois reconnaître que sortir un livre avec une couverture pareille sur la ligne 13 du métro parisien, avec tous les tordus que l'on peut y croiser, peut s'avérer légèrement risqué!

Depuis, fort heureusement, "j'ai lu"a fait quelques progrès. Voici la couverture de la réédition à paraître en juillet en prochain. 


Un peu plus classe n'est-ce pas? 

Bon revenons-en à nos moutons, je m'égare. 

Je vous parlais donc de la réaction de mes amies à l'évocation de mes lectures pour le moins heum... honteuses (notamment parce qu'elles ont fait une fixette sur le mot Harlequin, comme si je venais de prononcer une obscénité... Quoique...).

Et le moins que l'on puisse dire c'est que leurs préjugés sur la romance sont nombreuses (ce n'est pas de la littérature, ce sont des romans de supermarché, c'est pour les beaufs, c'est pour les nanas désespérées qui n'arrivent pas à pé-cho, etc...).

Et là, je dois dire que j'étais effarée par leur méconnaissance totale de la culture de la romance. Et c'est bien de cela qu'il s'agit, car lorsque l'on s'intéresse un tant soit peu à ce genre, les catégories et sous-catégorie se croisent et s'entrecroisent allègrement. Et que ce genre littéraire (et oui il s'agit bien d'un genre littéraire qu'on le veuille ou non), se décline à l'infini.

Commençons par la définition de la romance (mettons de côtés pour l'instant les romans Harlequins et A&P nous y reviendrons). 

Qu'est-ce que la romance? Bon là je me suis pas foulée, je suis allée chercher la définition sur Wiki ;) 
Je vous la fais courte "c'est une histoire d'amour entre deux personnes (peu importe le sexe!) pour qui cela se termine bien. 
Voici la définition complète si ça vous intéresse :

Donc si l'on en croit cette définition, des auteurs tels que Jane Austen, Georgette Heyer, Les soeurs Bronté (Jane Eyre hein! Pas les hauts de hurlevents qui est clairement un drame) mais également Kathleen Woodiwiss (auteur publié par J'ai lu dans la fameuse collection A&P) seraient donc des auteurs de romances (auteurs cités par Wiki).

Peut-on dire de Jane Austen qu'elle est un auteur d'une sous-catégorie de la littérature? Assurément la réponse est non. 
C'est bien de la romance mais c'est également de la littérature classique. 
Une excellente littérature classique, mais également une excellente romance. En disant cela je pense au sublimissime "orgueil et préjugés".

Mais alors c'est quoi le problème avec la romance? Et bien c'est tout simplement l'étiquette qu'on lui colle de romans de mauvaises qualités, parce que l'on associe souvent le genre aux romans publié par des éditeurs par très regardant sur la qualité d'écriture et aussi reconnaissons-le, la mauvaise réputation qu'elle a dans l'hexagone. 

Mais avec la désaffection flagrante de la population pour la lecture d'une manière générale. Ne serait-il pas temps de redonner ses lettres de noblesse à tout type de lecture, et j'entend par là, la romance d'excellentes ou de qualité moyenne, les BD, les romans de gare, etc...

Après tout, ne vaut-il pas mieux lire un roman, n'importe lequel, dont l'écriture n'est certes, peut-être pas celle d'un "Goncourt", que de ne rien lire du tout?

Ne serions-nous pas un peu élitiste en France? Il semblerait que oui, parce qu'au States et en Grande-Bretagne la romance est très populaire et ça n'a pas l'air de leur poser tant de problème que ça!

Je vais me faire l'avocat du diable et défendre également les livres des collections citées précédemment (A&P, Harlequin). Quand je parlais plus haut des catégories qui se croisent et s'entrecroisent allègrement. Je sous-entendais par là que certains auteurs dont nous pouvions trouver les oeuvres publiées aux presses de la cité, chez J'ai Lu, etc... Pouvais également avoir été publiés chez Harlequin par exemple, et vice et versa (bon là j'avoue j'ai en tête la chanson des inconnus, les Tranxène 200 ça vous parle, fallait que je le place celle-là ;) ). 

Vous ne me croyez pas? Je vais vous citer l'exemple d'une romancière que j'apprécie tout particulièrement et dont je vous parlerai très prochainement sur le blog. 
Il s'agit de Catherine Coulter, auteure très populaire aux états-unis, beaucoup moins en France forcément! 
Et bien cette auteure est publiée chez les Presses de la cité (tout de suite ça fait très sérieux, avouez-le!), chez J'ai Lu dans la collection A&P que j'apprécie tant et enfin chez Harlequin! Oui, oui vous avez bien compris!
Certes, il existe parfois (oui parfois pas tout le temps) une différence entre la qualité de ses différents textes mais à chaque fois on y retrouve la patte de l'auteur! 

Pour conclure, bon, je vais vous épargner la pavé et la faire plus courte, la lecture quelle qu'elle soit, à mes yeux restent de la lecture... 

Et on peut très bien aimer lire Proust, Dostoievski, Hugo et apprécier de se détendre avec une excellente romance quelque-soit son type.

Alors la romance, de la littérature bas de gamme? Pas toujours, même si parfois elle peut-être d'un niveau d'écriture discutable. 
Et puis n'oublions pas, il s'agit d'une histoire de goût avant tout. 
Et n'en faut-il pas pour tous les goûts? 

Bon week-end!

Sanasan




mardi 16 juin 2015

Orgueil et Préjugés à la télé? Je ne vais pas le louper!

Hello tout le monde,

A tous ceux qui comme moi ont adoré, adorent, et adoreront le célèbrissime "Orgueil et préjugés" de Jane Austen, en livre, film, téléfilm, alors ce message est pour vous!

Le film sera diffusé ce jeudi à 22H35 sur la chaine 23 de la TNT!

Il s'agit de la version de Joe Wright réalisée en 2005, moins bonne à mon sens que la version BBC de 1995 avec le délicieux Colin Firth, mais qui se regarde néanmoins avec beaucoup de plaisir!

Enjoy!

Sanasan


lundi 15 juin 2015

La loterie de l'amour de Lisa Kleypas



Résumé de l'éditeur :

Dissimulé derrière une tenture, Derek Craven observe la salle de jeu où se presse une foule élégante. Chaque soir, son casino draine les joueurs les plus acharnés de Londres - et les plus fortunés... Chaque soir, c'est lui le véritable gagnant ! Né dans le ruisseau, élevé par des prostituées et des voleurs à la tire, il est à présent l'un des hommes les plus riches d'Angleterre. Et l'un des plus solitaires... Soudain, son regard accroche une silhouette féminine vêtue de velours bleu nuit. Du visage dissimulé par un masque, il n'aperçoit qu'une bouche pulpeuse, dont le sourire dévoile des dents parfaites. La chevelure auburn met en valeur un teint de lait et cascade sur des épaules nues. Le décolleté audacieux permet d'apprécier une poitrine somptueuse. Lorsque l'inconnue s'approche de l'endroit où il se cache, Derek ne peut s'empêcher de tendre la main pour l'attirer vers lui...



Mon Avis :


Si vous ne connaissez pas l'auteur de romances historiques Lisa Kleypas, je vous invite à courir vous procurez ses romans. Et en premier lieu "La loterie de l'amour" qui incontestablement est l'un des meilleurs de l'auteur (Ah ben oui, il y en d'autres dont le sublimissime "Un diable en hiver" dont je vous reparlerai dans le blog sous peu ou bien encore "L'amour l'après-midi").

Elle réussit l'exploit d'allier humour, tendresse, passion sans tomber dans la mièvrerie qui caractérise parfois certaines de nos lectures. Dans ce roman vous retrouverez tous ce qui fait la Kleypas's touch, et celui-ci ne fait pas exception!

Sara Fielding est une romancière qui doit se rendre à Londres afin d'y récolter les informations nécessaires pour les besoins de sa profession.  
Elle assiste à une agression et réussit à sauver in-extremis celui qui, elle le découvrira plus tard, se trouve être le propriétaire du plus grand club de jeu de la capitale, à savoir Derek Craven. Un homme sombre élevé par des prostitués dans les bas-fonds de la capitale 

Afin de la remercier, il l'autorise à venir au club en journée afin d'interroger le personnel sur leurs diverses activités. 

Mais tel est pris qui croyait prendre! Derek qui se croyait insensible aux choses de l'amour va peu à peu se prendre de passion pour cette jeune fille un peu gauche, absolument pas sophistiquée et qui porte en plus des lunettes! (Détail qui a son importance vous comprendrez en lisant le livre ;) ).

Il fera tout ce qui est en son pouvoir afin de l'éloigner de lui, l'homme débauché, sans scrupule et indigne d'une jeune fille aussi pure. Mais c'est sans compter sur la farouche détermination de la demoiselle, qui réussira à briser les défenses de cet homme sombre et torturé. 

Un petit passage pour vous inciter à le lire? 



— C'est pour toi, marmonna Derek. Pour toi seule.



Lui saisissant la main, il la posa sur sa large poitrine. Malgré les épaisseurs de ses vêtements, elle sentait les battements de son cœur. Elle se pressa tout contre lui, et il retint son souffle.

— Jamais un homme ne devrait s'approcher si près de l'enfer, balbutia-t-il. Mais même avec le diable me soufflant de te prendre, je ne peux pas le faire.




Soupirs...... Si toutefois un Derek lit ce post merci de me contacter au 06..... ;)

Bonne lecture

Sanasan


dimanche 14 juin 2015

Persuasion de Jane Austen





Chères amies lectrices (je doute qu'il y ait beaucoup d'hommes qui se bousculent afin de lire mes chroniques, mais bon, sait-on jamais! ;), je vais vous parler aujourd'hui d'un des chefs d'oeuvres d'une auteur anglaise que surement beaucoup d'entre vous connaissent déjà. 
Il s'agit du roman Persuasion de Jane Austen. 
Pourquoi chef d'oeuvre me direz-vous? Et bien parce que je l'adoreeeeeee ;) 
Mais bon, il n'en demeure pas moins que Jane Austen est une célébrité outre-atlantique et que ses oeuvres sont connues à travers le monde entier, on peut donc sans crainte parler de chef d'oeuvre ;)
Il est vrai que persuasion est beaucoup moins connu que le célèbre "Orgueil et Préjugés", mais à mon très humble avis, il est le meilleur de l'auteur. Pourquoi me direz-vous? Cela tient peut-être aux personnages ou bien est-ce dû à Richard Wentworth que j'associe désormais à  Rupert Penry-Jones (mon dieu qu'il est craquant, je vous en parlerai plus bas soyez patientes ;) ). 



Résumé de l'éditeur :

Anne est la seconde fille de l’honorable Sir Elliot de Kellynch. Persuadée par son amie Lady Russel, elle a dû rompre ses fiançailles avec le jeune Frederick Wentworth, un officier de marine pauvre, car il ne présentait pas les assurances d’un bon parti. Huit ans plus tard, sa famille connaît des revers de fortune. Son père décide alors de louer le château familial à l’amiral Croft, qui se trouve être le beau-frère de Frederick. Anne appréhende de revoir celui qui est resté son grand amour. Alors que s’achève la guerre avec la France, le capitaine Wentworth, fortune faite, revient avec le désir de se marier pour fonder un foyer. Il a conservé du refus d’Anne la conviction que la jeune fille manquait de caractère et se laissait trop aisément persuader…


Mon avis : 


Dans Persuasion, mais comme dans la plupart de ses romans, Jane Austen dépeint un tableau sans complaisance des moeurs de l'époque (ici la petite noblesse engoncée dans ses principes). 

Nous avons donc un baronnet sans le sou mais prétentieux comme un paon, une veuve (Lady Russel) qui tente de manipuler la jeune Anne Elliott (bon ok plus toute jeune selon les critères de l'époque), une soeur hautaine ayant hérité de l'orgueil du papa, une autre soeur hypocondriaque et aussi prétentieuse que l'ainé et enfin pour couronner le tout, un cousin opportuniste.... Bref, vous l'aurez compris une galerie de personnages hauts en couleur!

Mais fort heureusement pour nous, ce n'est pas tout!
Nous avons tout d'abord la douce et raisonnable Anne (la seule dotée de bon sens selon Mr Shepperd l'homme de loi de Sir Elliott) amoureuse de son capitaine mais qui, malheureusement pour elle, s'est laissée persuader par Lady Russel de rompre ses fiançailles avec lui, sous prétexte qu'il n'était qu'un capitaine de marine, pauvre de surcroit. 

Et puis il y a le capitaine dont le coeur et l'orgueil ont souffert du rejet d'Anne. Il revient dans la région après avoir fait fortune, accompagné de sa soeur et de son beau-frère l'amiral Croft, afin de s'y trouver une épouse. Les soeurs Musgrove (les soeurs de Charles qui est lui même le mari de Mary la jeune soeur d'Anne, vous savez, l'hypocondriaque), vont d'ailleurs se livrer à une compétition acharnée afin de le séduire sous le nez de la pauvre Anne, qui observe tout cela le coeur en miettes. 

Mais Richard se laissera-t-il attendrir par la douceur et la gentillesse d'Anne que son coeur n'a pu oublier malgré huit longues années de séparation? 
Vous le saurez en lisant le livre!


Vous hésitez encore à le lire? Alors lisez ce qui va suivre ;)

Je vais vous avouer quelque-chose! A ma grande honte c'est le l'adaptation en téléfilm de la BBC qui m'a fait découvrir ce roman. Elle est de très très grande qualité (les décors, les personnages, Rupert Penry-Jones, Sally Hawkins, Rupert Penry-Jones... Quoi? je l'ai déjà cité? je sais mais bon... Soupirs....)

Et si toutefois vous n'avez pas encore lu le livre, regardez cette adaptation cela vous encouragera peut-être à lire le bouquin! 

Je l'adore et j'ai bien dû la voir 20/30 fois.... C'est grave docteur????

Bon film ou bonne lecture ;)

Sanasan














vendredi 12 juin 2015

Loin de la foule déchainée



Aujourd'hui je vais m'improviser critique cinématographique... Je plaisante bien entendu :)
Je vais simplement vous donner mon avis hautement subjectif sur le dernier film que j'ai vu au cinéma. Il s'agit d'une adaptation du célèbre roman de Thomas Hardy "Loin de la foule déchainée".

Synopsis :


Dans la campagne anglaise de la fin du XIXe siècle, Bathsheba Everdene est une jolie femme qui vient d'hériter de la ferme de son oncle. Libre et indépendante, elle dirige l'exploitation avec dextérité et décide d'en assumer seule la gestion, provoquant le doute et l'insatisfaction de ses ouvriers. Résolue à se marier uniquement par amour plutôt que par un quelconque arrangement conventionnel, elle témoigne en plus de sa beauté d'une assurance et d'une autonomie qui séduisent rapidement le jeune et honnête berger Gabriel Oak. Mais Bathsheba est bientôt tiraillée par deux autres prétendants: le riche voisin Boldwood et le séduisant Sergent Troy… 
(source télérama)


Mon avis : 

Ce film ne m'a pas laissé indifférente. Pour tout vous dire, j'ai même beaucoup aimé. 
Ne vous attendez pas à un chef d'oeuvre cinématographique vous seriez déçus.
Il n'en reste pas moins très sympa et divertissant et s'adresse je pense, aux nostalgiques des époques victoriennes, georgiennes (vous vous reconnaissez n'est-ce pas? Vous, grands fans de Jane Austen devant l'Eternel ;) ) ou aux amoureuses de films historiques.

Parlons du choix des acteurs. 

Carey Mulligan y tient le rôle principal, vous vous souvenez surement de la petite Kitty Bennet dans l'adaptation cinématographique d'orgueil et préjugés (Joe Wright 2005), et bien c'est elle! 

Je dois dire que ce rôle lui va à merveille, et pourtant c'était pas gagné au départ! Elle attire la sympathie par son courage, son indépendance, et sa force tranquille. Mais certains de ses choix m'ont quelques peu laissé perplexe (Me direz-vous sans "ces mauvaises décisions" point d'histoire, mais cela contribue à la rendre un peu moins attachante).

Et puis nous retrouvons un jeune belge Matthias Schoenaerts, que l'on a vu dans le film "De rouille et d'os avec Marion Cotillard et qui interprète ici le rôle du berger Gabriel Oak. 

Avec un nom pareil, il devrait en toute logique être moche ;) Même pas! Dans le rôle du berger, calme, pondéré, grand, robuste (il m'a fait penser aux nombreux Highlanders de mes lectures) il est tout simplement à croquer .... Et puis comment ne pas apprécier un tel homme! Il est le fidèle parmi les fidèles... Combien de fois, Batsheba a pu s'en sortir grâce à son aide précieuse, ses conseils avisés, et son soutient sans faille. Alors même, qu'il souffre de ne pas être l'élu de son coeur. 

Cette jeune femme, féministe avant l'heure sera déchirée entre sa passion pour le sergent Troy, son richissime voisin Monsieur Boldwood et sa reconnaissance pour le fidèle berger Gabriel. 

Saura-t-elle choisir le bon?   

L'atmosphère du film assez sombre, malgré des paysages à couper le souffle, contribue à accentuer le climat assez dramatique de l'histoire. Ne l'oublions pas, il ne s'agit pas d'une adaptation d'un roman de Jane Austen qui dépeint souvent les moeurs de la société de l'époque sans complaisance mais également sans beaucoup de drame. Ici, le parcours de Batsheba sera jalonné de drames et d'épreuves qui contribueront à l'aider à faire les bons choix et à acquérir une certaine maturité.

Je conclurais en disant que ce film n'est pas l'adaptation ciné de l'année, mais elle est vraiment excellente par l'impeccable jeu (et choix) des acteurs, par l'atmosphère en totale adéquation avec le récit, et par des paysages absolument magnifiques. 

Ce qui suit n'a rien à voir avec le film mais je tenais à le dire! 

Je dois dire que quelque-chose m'a hautement interpellé dans ce film. C'est que cette nana qui vit donc en pleine cambrousse hein, logiquement les mecs au m2 il n'y en pas tant que ça! Et bien elle réussit l'exploit insensé de se faire aimer de non pas un, mais trois hommes...
Vous avez bien lu... TROIS!!!!! 
Alors que la majorité de la population féminine mondiale galère pour ne trouver que la moitié d'un!!!! 
Qui a dit que la vie était juste????

Bon film ;)

Sanasan



jeudi 11 juin 2015

La Châtelaine de Mallaig de Diane Lacombe



Résumé de l'éditeur:


Ecosse, 1424. Fille d'un armateur prospère d'Aberdeen, Gunelle Keith a dix-neuf ans lorsqu'elle est donnée en mariage à Ian MacNèil, le fils du chef du clan MacNèil à Mallaig, dans les Highlands. Triste mariage mais union hautement stratégique pour réconcilier deux clans en lutte depuis plusieurs générations. Jeune fille au tempérament indépendant, cultivée et instruite, Gunelle voit ce mariage comme un désastre. Et la mauvaise réputation de son futur époux n'est pas faite pour la rassurer… Seule et désemparée, la voilà précipitée dans l'univers sauvage et rude de Mallaig, au sein d'une famille marquée par le deuil.


En une année, elle devra faire l'apprentissage d'une nouvelle langue, combattre l'indignité d'un époux qui la rejette et subir l'incessante guerre entre les deux clans. Femme de devoir, elle parviendra, à force d'obstination et de clairvoyance, à gagner l'estime de sa belle-famille et enfin à apprivoiser son époux.

Mon Avis :



Si ce n'est déjà fait un conseil, Lisez-le! Vous allez ADORER.
Et pourtant ça commençait plutôt mal! Je m'explique :
Gunelle est une jeune fille des Lowlands que l'on donne en mariage à Iain MacNeil un fier Highlander, afin d'apaiser un vieux conflit entre les deux clans (l'expression la guerre des clans doit probablement venir d'Ecosse ;) ). 
Leur rencontre laisse présager du pire, Iain est odieux, arrogant voire détestable (on va d'ailleurs adorer le détester). Il ne lui épargne rien, humiliation, insulte et j'en passe. 
Gunelle est une jeune femme courageuse, généreuse et pleine de bon sens. Ce qui lui attirera la sympathie de tous (et l'amour de certains), sauf (au départ) celle de son mari et de la belle-soeur de celui-ci Dame Beathag (Il faut toujours qu'il y ait une méchante dans l'histoire ;) ). 
La première partie du livre foisonne de joutes verbales entre les époux, on s'en délecte!
Voici d'ailleurs un passage que j'ai particulièrement apprécié :

"Dites-moi Ma Dame, est-ce aussi par devoir que vous acceptez de boire du Usige-beatha (mot gaélique signifiant Whisky, eau de vie) avec moi?
- Je suis fatiguée de parler seule mon seigneur. Puisque vous semblez d'humeur à boire et être en ma compagnie, aussi bien boire avec vous. La boisson a ceci d'intéressant  qu'elle se passe de discours et se boit dans n'importe quelle langue. N'êtes-vous pas de cet avis? "

Puis enfin, petit à petit grâce à ses nombreuses qualité, elle gagnera l'estime, et enfin l'amour de cet homme rude, rustre et mal-aimé (je ne vous en dis pas plus vous, découvrirez pourquoi dans le livre, c'est une des raison pour laquelle d'ailleurs, je ne lirais pas le tome 1 l'hermine de Mallaig qui bizarrement est paru après la Châtelaine de Mallaig. Allez comprendre!) et l'aidera petit à petit à combattre ses démons. 

Je vous cite un passage qui marquera un tournant dans les relations entre les époux :

"Je ne comprends pas grand chose non plus Ma Dame, murmura-t-il dans mes cheveux, mais je sais que je suis fatigué de vous faire la guerre et j'abandonne. Désormais, je ne lutte plus contre les sentiments que j'éprouve pour vous. Tant pis si vous devez un jour me rejeter!"

Ahhhh qui n'a jamais rêvé qu'un homme lui fasse une telle déclaration!!!  

Dans la deuxième partie, nous suivrons l'évolution des sentiments naissants entre Gunelle et Iain (la lettre d'amour sous forme de poème de Iain à Gunelle alors qu'il est confiné à Stirling, une merveille!), la lutte de Iain afin d'asseoir son autorité de chef de clan, la bataille contre les Cameron. Mais pas que! Cette partie regorge d'aventures, de traitrises, de jalousies... Somme toute, de quoi nous tenir en haleine jusqu'à la fin. 

Bonne lecture! 

Sanasan