lundi 14 décembre 2015

La Maitresse de Trevelyan de Jennifer St Giles



Hello tout le monde, 

Le résumé :

San Francisco, 1873. Pour échapper à son destin de blanchisseuse, Ann Lovell réussit à se faire engager comme préceptrice chez Benedict Trevelyan qui a perdu son épouse dans des circonstances fort mystérieuses. Suicide ou meurtre ? Quoi qu'il en soit, elle est morte défenestrée et laisse deux petits orphelins qu'Ann aura du mal à apprivoiser. C'est pourtant leur père, le sombre maître de Trevelyan Hill, qui accapare les pensées de la jeune femme. Elle qui se juge sans grâce est à mille lieues de soupçonner qu'elle retiendrait l'attention d'un tel homme ! Mais Benedict Trevelyan n'est-il pas aussi dangereux qu'il est séduisant ? N'est-ce pas ce qu'essaie de lui dire le fantôme de la femme qui hante la tourelle dans laquelle personne n'a le droit de pénétrer ?


Voici une romance qui sort des sentiers battus. Absolument pas ce à quoi, nous adepte de la romance je dirais "classique" sommes habituées. 
Ce roman est classé dans la catégorie "Mondes Mystérieux", ce qui est somme tout assez logique, car l'atmosphère du manoir "Trevelyan", l'intrigue autour de la mort de la femme de Benedict, les différents événements que je qualifierais de parfois surnaturels rendent cette classification plus ou moins logique. Pourquoi plus ou moins? Au risque de trop en dire, quand on a lu beaucoup de policiers ou de thrillers, on garde souvent à l'esprit qu'il y a forcément une explication logique à tout cela (vous comprendrez en le lisant si vous êtes des adeptes du genre).

Dans tous les cas, le moins qu'on puisse dire c'est que c'est une réussite. Ce roman est excellent! 

Toutes les fans de Jane Eyre y décèleront très probablement une certaine ressemblance. La Préceptrice, l'homme torturé, les sentiments naissants, etc... Et ce n'est pas pour ne déplaire, bien au contraire. 

Bon allez! Je commence :)

Ann est un jeune fille (plus toute jeune selon les critères de l'époque, elle a 24 ans... Hum...) qui vient de perdre sa mère et a décidé de changer le cours de sa vie et sa triste condition de blanchisseuse. Elle propose sa candidature  (miam, re-miam, et re-re-miam On en a jamais assez dans la vie... Des miams je veux dire... Agressions visuelles en vue ;) au ténébreux Benedict Trevelyan, maitre des lieux. Une chose qui m'a bien fait rire, je dois vous l'avouer c'est le gabarit exceptionnellement effrayant du héros... Heuuuu moi j'en veux bien des héros effrayants comme lui :)

Elle fait preuve d'un culot monstre et réussit le tour de force d'être engagée sans références. La réputation de Bénédict Trevelyan est effrayante, on dit de lui qu'il aurait tué sa femme et que le fantôme de celle-ci hante les lieux. Mais loin d'être apeurée, Ann est prête à tout pour changer le cours de son existence, et par la même occasion celle des Trevelyan. 

Dans cette famille, c'est très simple tout le monde a quelque-chose à cacher hormis bien sur, les deux bambins dont elle aura la responsabilité, et dont la souffrance ne laissera pas Ann insensible. 

Constance la soeur de la défunte, dont l'accueil fait froid dans le dos, Stephen le frère de Benedict à l'âme torturée qui pour noyer son chagrin, boit comme un trou, Madame Trevelyan mère, qui cache bien des secrets et qui fait tout ce qui est en son pouvoir afin de faire renvoyer Ann, Katherine, la soeur de Benedict dont la douceur cache une profonde détresse. Ils joueront tous un rôle prépondérant dans le déroulement de l'intrigue et ne feront pas que de la figuration.

Anna va devoir se dépêtrer avec tout ça et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle va avoir du boulot! Elle va devoir faire face à une famille en décomposition; et totalement meurtrie par la mort de Francesca.

Ann, malgré elle, va commencer à nourrir de tendres sentiments à l'égards de son patron, ce qui va la pousser à tenter de découvrir la vérité sur la mort de Francesca au risque de mettre sa vie en péril. 

Dans cette romance, tout ne va pas trop vite, bien au contraire, l'auteure met un point d'honneur à développer les sentiments de manière graduelle. Ce qui donne une légitimité et une cohérence à l'histoire d'amour entre Ann et Bénédict. 

L'intrigue est très bien menée et ficelée d'une main de maitre. On suit les pérégrinations d'Ann sans jamais s'ennuyer. 

La personnalité de l'héroïne est sans nul doute le point fort de ce roman. Elle est d'une intelligence et d'une lucidité qui frôle parfois la perfection. Je ne vous cache pas que d'habitude ce genre de 'bas-bleu" me gonfle un peu (la nana trop parfaite, trop intelligente, bla bla bla....). Encore une fois, l'auteure a bien mené sa barque. L'héroïne est à la fois attachante, généreuse, intelligente, etc... Et on l'aime pour ça! :)

L'auteur a fait le choix de la narration à la première personne. Parfois certains auteurs (et là je pense à Diane Lacombe qui avait également fait ce choix) alternent les point de vues tout en gardant une narration à la première personne. Ici vous n'aurez que le point de vue d'Ann, nous ne saurons rien de ce qui se passe dans l'esprit de Benedict ou des autres protagonistes. Hormis parfois les expressions de visages qui nous permettent de comprendre les souffrances des uns et des autres. Alors je vous rassure, c'est tellement bien fait que ce n'est absolument pas gênant. 

Vous l'aurez compris, j'ai vraiment apprécié ma lecture et je ne peux que vous le conseiller. J'ai passé un excellent moment et j'ai eu beaucoup de mal à lâcher ma lecture pour aller vaquer à mes occupations de mère indigne... (genre faire la bouffe, les devoirs, les emmener à leur activités de ministres ;) 

Bonne lecture, 

Sanasan





lundi 30 novembre 2015

Mes films cultes!

Hello tout le monde, 

Si vous me suivez, vous n'êtes pas sans savoir que j'aime beaucoup le blog Cellardoor. 
Elle a créé une rubrique sur son blog, dans laquelle elle liste ses films cultes.
Je vous mets le lien si vous souhaitez les consulter.


Elle m'a donc bien inspiré puisque j'ai décidé de vous parler de mes films cultes. Nous en avons d'ailleurs certains en commun (Autant en emporte le vente, Kill Bill, Bridget Jones....)

Attendez-vous à quelques surprises... Je suis une fan absolue de romances historiques, cela dit en terme de films, j'ai des goûts plutôt éclectiques. 
Vous trouverez, du drame, du glauque, du trèssss glauque, des romances, et bien entendu de l'historique :)

Je n'ai pas mis uniquement les films, j'ai inclus dans cette liste certaines séries (ou plutôt les mini-séries de la BBC et autres) 

1) Autant en Emporte le vent (What else?)

2) Le seigneur des anneaux (la trilogie mais le "retour du roi" reste à mon sens le meilleur des 3) TOP

3) Persuasion (téléfilm BBC version de 1995) Le coupe mythique de la BBC 

4) Orgueil et préjugés (version BBC 1995) le 2nd couple mythique

5) Nord et Sud (La série BBC) Le 3eme... ok ok j'arrête...

6) Bridget Jones (Les 2 épisodes) La meilleure représentante de notre génération

7) Le parrain (fan absolue d'Al Pacino, j'adore aussi "Scarface" et "l'Impasse") Un casting de ouf! 

8) Les Evadés (Le roman est génial)

9) Indiana Jones (uniquement les 2&3 volets) Le meilleur aventurier de tous les temps :)

10) Philadelphia (Triste à mourir mais je l'adore!)

11) La leçon de piano (Une merveille!)

12) La couleur pourpre (Que de tristesse, mais quel film!)

13) Kill Bill (hyper ultra méga glauque mais j'ai adoré... et la BO???? Une tuerie!!!!)

14) Billy Elliot (Meilleur que dirty dancing? Si si c'est possible ;)

15) Mississipi Burning (Le sujet traité et la façon dont c'est fait m'ont marqué)

16) Coup de foudre à Nothing Hill (Hugh Grant! The best bookseller ever!)

17) Millénium (la version suédoise bien entendu! Oui très très glauque)


Je pourrais également citer Pretty Woman, Dirty Dancing, Mort sur le Nil, Troie, American History X, Usual suspect, Légendes d'Automne, N'oublie jamais, la vie de David Gayle, le bal des vampires, Les Tudors, Sissi, l'Exorciste, sur la route de Madison, Pénélope, Sweeney Todd et bien d'autres encore mais indéniablement ceux cités plus haut restent pour moi les films que j'ai le plus apprécié et que j'ai plaisir à revoir ....

Pour illustrer mon article j'ai choisi une image vintage de "Autant en emporte le vent"



Et vous? Quels sont vos films favoris?

Sanasan,


dimanche 29 novembre 2015

Le journal du Capitaine Wentworth Amanda Grange




(La couverture de la version anglophone est 100 fois plus jolie!)

Résumé de l'éditeur :

Nous sommes en 1806, et les guerres Napoléoniennes ravagent l’Europe. Frederick Wentworth, un brillant jeune homme à la carrière florissante dans la marine, est en permission à Somerset, où il rencontre et tombe amoureux d’Anne Elliot. Tous deux se fiancent mais la marraine d’Anne la persuade de changer d’avis, laissant Wentworth retrouver la mer le cœur dépité et amer. 

Huit années passent et la paix est enfin déclarée. Wentworth n’est plus l’homme qu’il était autrefois, mais un capitaine aguerri et fortuné. Il est prêt à épouser n’importe quelle jeune femme avec un tant soit peu de beauté et qui admire la marine… jusqu’à ce qu’il revoit Anne. 

Sa beauté s’est fanée mais elle a le même esprit sensible et la même intelligence qu’il y a huit ans. Avant qu’il ne le réalise, il est de nouveau en train de tomber amoureux d’elle…


Hello tout le monde, 

Si vous me suivez, vous n'êtes pas sans savoir que Persuasion de Jane Austen est mon roman favoris (avec la Chatelaine de Mallaig bien entendu.... :).

Il était donc évident que je m'intéresserai un jour au "Journal du capitaine Wentworth" d'Amanda Grange. 

C'est chose faite!

Je vais vous épargner mon habituelle comportement de groupie hystérique du capitaine et essayer par la même occasion d'éviter de vous abreuver des nombreuses agressions verbales que je vous impose habituellement (vous savez les : Ouiiii, Trop biennnnnn, je le kiffe à la morttttt, etc..) Ainsi que les non moins nombreuses autres agressions visuelles du type !!!! ???? etc... ;)

Allez! Je commence :)

Amanda Grange a fait le choix de débuter son récit en 1806, soit 8 ans avant les retrouvailles d'Anne et du capitaine. 

Cette année, sera celle de leur rencontre et englobera à elle seule, la moitié du roman. 
Le capitaine Wentworth est alors un tout jeune officier de la marine britannique, âgé de 23 ans. 
Nous allons découvrir la personnalité de notre cher Capitaine, et très franchement, cela m'a assez perturbé. Il nous est dépeint comme un jeune homme assez sur de lui, plutôt dragueur (oui oui vous avez bien lu), mais attention!!! Toujours respectueux des codes de l'époque, pas Jim Carrey hein! 
On est d'accord! 
Je ne dirais pas que cela m'a déçu, mais plutôt étonnée. On a un peu de mal à imaginer notre fringant capitaine en séducteur invétéré! 
Capitaine!!! On se détend!!!! (attention!!!! Agression visuelle en vue ;)...
(Je suis désolée mais chassez le naturel, il revient au galop :)

Il sera d'ailleurs assez souvent repris par son frère Edward, qui jouera un rôle prépondérant dans cette première partie.
Nous allons découvrir ses pensées les plus profondes, pénétrer son intimité et découvrir son quotidien. 
Nous allons également vivre, sa rencontre avec la douce Anne, la naissance de leurs premiers émois amoureux, jusqu'à la déclaration de ses sentiments par le capitaine et le rejet dont il fera l'objet.
Dans cette première partie, Anne sera au sommet de sa forme. Elle sera dépeinte, comme étant la douceur personnifiée, une jeune femme d'une grande intelligence et faisant toujours preuve de beaucoup de retenue et de bon sens (contrairement aux autres membres de sa famille, mais ça, on le savait déjà). Nous aurons plaisir à retrouver les personnages présents dans Persuasion fidèles à eux-même. Dont cette chère Lady Russel, qui me parait bien plus fourbe et sournoise dans cette version. 

La deuxième partie sera consacrée au retour du capitaine et à leurs retrouvailles. Et là je dirais que j'ai bien plus apprécié le capitaine que lors de la première partie. J'ai retrouvé la Jane Austen's touch... 
Cela dit, ses trop nombreux questionnements, ont tendances à alourdir notre lecture. A un moment, immanquablement, cela nous irrite quelque peu je dirais. 
Quand à Anne, je suis au regret de vous dire qu'elle m'a clairement gonflée dans cette deuxième partie. Nous savons que nous avons à faire à une jeune fille (bon ok plus toute jeune selon les codes de l'époque), relativement timide et peu sur d'elle. En cela, nous ne sommes pas étonnées. Mais je la trouve beaucoup moins sympathique que dans Persuasion. 
Me direz-vous, c'est somme toute assez logique, puisque nous sommes dans l'esprit du capitaine. Il n'empêche qu'elle ne fait absolument rien afin d'attirer notre sympathie. Elle est froide, fuyante, pas du tout loquace. Bref, une mijaurée! 
Heureusement que j'ai lu Persuasion, avant, sinon à la lecture de ce roman, on ne peut que difficilement apprécier Anne. Elle est radicalement différente de la jeune fille qu'elle était dans la première partie. Et là encore, c'est assez logique, puisqu'elle rumine sa souffrance, et ses regrets depuis huit longues années. Une fois encore, quand on a lu, Persuasion, on ne s'en étonne pas beaucoup, mais bon cela ne nous la rend pas moins, fort peu sympathique dans cette seconde partie. A la lecture du roman de Jane Austen, nous savons qu'en réalité elle souffre et qu'elle est pleine de regrets, puisque c'est de son point de vue à elle. (Je sens qu'à un moment vous avez perdu le fils....)

D'une manière générale, je dirais que j'ai beaucoup apprécié ma lecture. J'ai été ravie de retrouver les héros de mon roman préféré, même si certains de leur comportement m'ont parfois hérissé, cela ne m'a en aucun cas gâché le plaisir des retrouvailles. 
L'auteur réussit le tour de force de nous faire découvrir l'histoire d'amour entre le capitaine et Anne du point de vu de ce dernier, sans pour autant trahir l'esprit qui règne dans le roman Persuasion. Et pour ça! Je dis bravo! 

Voilà voilà,

Bonne lecture, 

Sanasan


lundi 23 novembre 2015

L'ange de Whitchapel de Jennifer Donnelly




Hello tout le monde, 

Si vous me suivez sur ma page facebook vous n'êtes pas sans savoir que ce roman... Je l'ai littéralement dévoré... Et pourtant c'était un sacré pavé! 1000 pages! Rien que ça ;)

Nous allons suivre les aventures d'India, une jeune fille issue de la noblesse et de Sid Malone, un gangster renommé dans le milieu de la pègre Londonienne. 

Si vous avez lu le tome précédent "L'insoumise" (suivez le lien pour accéder à ma petite chronique), vous n'êtes donc pas sans savoir que Sid Malone est en réalité une autre personne (nous l'apprenons en toute fin de roman et comprenons les circonstances de son usurpation d'identité. Je ne peux pas vous dire qui car le spoil serait énorme! ). 

J'avais adoré ce premier volet, mais je dois dire que l'ange de Whitchapel est un véritable coup de coeur et pas qu'à cause de la couverture que j'adore!!!! Ça c'est mon côté ultra-superficielle et assumé... A mon âge, on ne se refait pas ;)

Et pourtant! Mon petit coeur de romantique a sacrément été malmené...

D'ailleurs j'ai décidé que durant une quinzaine de jours... Au moins... Je ne lirais que des A&P ou bien des historiques de chez Harlequin... Histoire de me remettre un peu de mes émotions ;) 
Parce que là, franchement dans le drame en tout genre, j'ai donné ces derniers temps ;)

Je disais donc... India est une jeune fille issue de la noblesse qui a quitté le cocon familial afin de se consacrer aux populations les plus démunies. Elle est fiancée à Freddy, un homme issue du même milieu que le sien et qu'elle côtoie depuis sa plus tendre enfance. (vous découvrirez en lui, un homme cruel, sournois, sans âme et qui pourtant fait figure de saint!).
Elle intègre le cabinet du docteur Gifford après avoir obtenu son diplôme de médecine et commence à pratiquer avec je dois dire, beaucoup de naïveté et surtout beaucoup de méconnaissance des populations qu'elle aura à côtoyer au quotidien.

Ben oui normalement quand t'es noble... Des pauvres tu n'en fréquentes pas tous les jours. Ceci dit, la vocation d'India ou plutôt le choix de travailler dans un dispensaire, n'est pas anodin. Elle a vécu un drame qui l'a marqué et qui l'a conforté dans son choix. (Vous comprendrez en lisant le livre).

Suite à une blessure grave, Sid sera admis dans son service. Elle fera alors la connaissance d'un des gangster les plus célèbres de la capitale et concevra à son égard une antipathie profonde et des préjugés, au fond assez logique. Après tout ce n'est pas un enfant de coeur mais un voyou.

Peu à peu, India découvrira, au delà des apparences, la vraie personnalité de cet homme qui sous son costume de "bandit" cache en réalité un coeur d'or, plein de compassion, de générosité mais aussi de souffrance. D'ailleurs India utilisera une phrase désormais célèbre pour le qualifier "ni blanc ni noir mais plusieurs nuances de gris"...
Hum... Madame EL James... C'est pas bien de s'approprier les idées des autres ;) 

Il lui ouvrira les yeux sur la réalité de la misère et lui fera comprendre des choses sur lesquelles, India avait beaucoup d'idées arrêtées et préconçues.

Ce qui est intéressant dans ce 2eme volume de cette fantastique saga, c'est que nous allons suivre en parallèle les aventures de Fiona et Joe (L'insoumise), de Seamie et Willa (dernier tome de la saga "L'indomptable"). Ils ne vont pas seulement faire quelques apparitions, mais feront, bien au contraire, partie intégrante de l'intrigue. 

Beaucoup de personnages viendront pimenter l'intrigue, Ella, Franckie, Maud, Gemma, Maggie et bien d'autres encore.

Ceci n'est pas une romance... Ou plutôt, on ne peut pas la qualifier uniquement de romance parce que franchement ce roman est très terre à terre ... 
Kesako? Qu'est-ce que je peux bien vous raconter là? 
Comme dans l'insoumise, l'histoire d'amour entre India et Sid prend une place  importante dans le déroulement de l'intrigue, cela dit, elle n'est pas l'élément le plus développé par l'auteure. 
En gros, des bisous bisous, des câlins, et autre calinerie en tout genre... Vous en aurez très très peu.... 
Tout est très réaliste dans la vie des protagonistes. 
Sid est un homme brisé, qui a beaucoup souffert et qui souffrira beaucoup. Pour India, c'est un peu la même chose, sa vie durant cette période trouble, sera loin de ressembler à un conte de fée. 

Leur parcours sera jalonné de souffrances, de séparations, de désillusions, et durant presque toute notre lecture nous sommes malmenés, révoltés, déchirés... 
Mais je dirais que, et vous allez surement trouver cela bizarre venant de moi la hypra romantique of the world, c'est ça qui est bien! 
On ne peut qu'en féliciter l'auteure parce qu'elle réussit l'exploit de nous questionner sur un éventuel happy end. Elle nous malmène tellement qu'à un moment on se dit quand est-ce que ça va finir !!!! J'en peux plus!!! Un peu de joie et de bonheur s'il vous plait!!!! 

J'ai envie de vous dire plein d'autres choses, mais ce serait très difficile sans spoiler et vous gâcher le plaisir de la découverte. 

Ce roman est pour moi un coup de coeur et pourtant, comme je l'ai dit plus haut, la souffrance, les intrigues, les malheurs et autres "joyeuses" épreuves de la vie d'un gangster amoureux et d'une jeune médecin en devenir seront légions! 

Alors un conseil, accrochez-vous car le dénouement est à la hauteur de nos espérances. Même si, et c'est l'unique reproche que j'aurais à faire, la fin est trop... Attendez je cherche... 
Je ne dirais pas que je suis déçue... Loin de là... C'est même bouleversant... Mais j'aurais voulu que la fin ressemble plus à un happy-end classique. 
Mais ça... C'est mon côté très fleur bleue... 

Bonne lecture, 

Sanasan











lundi 2 novembre 2015

Captive in the Dark de CJ Roberts






Résumé :


Caleb est un homme avec un intérêt singulier pour la vengeance. Kidnappé alors qu’il n’était qu’un petit garçon et vendu comme esclave par un mafieux, il ne pense à rien autre qu’à cela : sa vengeance. Durant douze ans, il s’est immiscé dans le monde des esclaves de plaisir, cherchant l’homme qu’il tient pour responsable. Finalement, l’architecte de ses malheurs a émergé avec une nouvelle identité mais sa nature n’a pas changé. Si Caleb est prêt à frapper, il doit devenir la seule chose qu’il abhorre et kidnapper une belle jeune femme afin de l’entraîner à devenir ce que lui-même fut autrefois. 


Olivia Ruiz, dix-huit ans, vient juste de se réveiller dans un endroit qui n’est pas familier. Les yeux bandés, attachée, il n’y a qu’une calme voix d’homme pour l’accueillir. Son nom est Caleb, bien qu’il lui demande de l’appeler Maître. Olivia est jeune, belle et bien trop naïve. Elle possède une sombre sensualité qui ne peut être cachée et dédaignée, mais elle cherche à cacher cela. Et bien qu’effrayée par cet homme fort, arrogant et sadique qui la retient prisonnière, ce qui tient éveillée Olivia dans le noir est son attirance envers lui. 

ATTENTION : Ce livre contient des situations particulièrement dérangeantes, un consentement ambigu, un langage cru et de la violence graphique.


(Non mais je me gausse!!!! Consentement Ambigüe qu'ils disent!!!! MDR LOL XPTDR, etc, si vous en avez d'autres, n'hésitez pas à les partager!!!!)

Hello tout le monde, 

J'aurais pu commencer ma chronique par un truc du genre "Si vous n'êtes pas une adepte du genre passez votre chemin"... Or, je ne SUIS pas une adepte du genre (j'ai même pas lu 50 nuances de Grey c'est pour vous dire...).

Mais j'ai lu Captive in the Dark....

Je ne vous cache pas que je ne me serais JAMAIS arrêtée sur ce roman, si je n'avais pas lu la chronique d'Hamy (du blog Hamisoitil), et après quand même un trèsssss long échange en MP, j'ai fini par craquer. 
Je suis comme ça! J'aime pas prendre de risque et sortir de ma zone de confort... Bon en l'occurence, j'ai pas seulement dépasser ma zone de confort, je l'ai explosé! 

Alors par quoi commencer... Difficile de parler de ce roman sans spoiler, parce qu'il y en a des choses à dire. 

Je vais commencer par quelque-chose qui peut vous paraître inutile mais qui, a mon sens est ultra important! C'est l'appellation du roman ou la catégorie dans lequel on le case. 
D'après l'écrivain et la maison d'édition il s'agirait d'une Dark Romance. Et là je m'insurge! Non mais sérieux!!! Une romance!!!! Pour avoir "romance" il faut qu'il y ait consentement entre les protagonistes et même si ça vient à la fin on ne peut pas qualifier ce roman de "romance". 
Point barre comme dirait ma fille de 6 ans! 
Un thriller psychologique ok, un policier glauque pourquoi pas, mais une romance?!?!?!?! 
Et même si on y accole l'adjectif "Dark" cela me paraît quand même une aberration.  

D'ailleurs, la première chose qui m'est venue en tête lorsque j'ai terminé ce roman, c'est un épisode de "New York Unité Spéciale" (vous savez de quoi je parle? Viol, pédophilie, agressions sexuelles en tout genre étaient leur lot quotidien)... Avec un soupçon du film Taken (pour ce qui concerne la "traite des blanches, l'enlèvement, la séquestration, "l'éducation de soumission")...
On ne peut pas dire dans ce que je viens de citer, qu'il y ait souvent eu romance. 

Alors peut-être certaine d'entre vous ne seront pas d'accord avec moi. Je peux le comprendre mais tout dépend du point de vu dans lequel on se place. 

Je m'explique. 

Je suis une toute jeune fille de 18 ans, peu sur de moi, avec des problèmes familiaux en veux-tu en voilà. Une mère qui collectionne les hommes et qui nous reproche son attitude, un père absent, une flopée de frères et soeurs tous de pères différents, et pauvre de surcroit. Voilà un départ dans la vie quelque peu mouvementé. 
Je me fais enlevée par un individu qui, afin d'accomplir une vengeance, doit me "dresser" à devenir une esclave soumise. 
Cet homme, me fait subir les pires humiliations. Il me bat, me drogue, m'affame, me viole, m'enferme, me prive de toute pudeur et dignité, brise toutes mes résistances. 
Ce même homme (prénommé Caleb... Je déteste ce prénom), me consolera après chaque raclée que je recevrais de sa part. Normal, c'est un monstre mais qui peut, comme tout à chacun, éprouver des sentiments... 
Alors, il a quand même des circonstances atténuantes, ce pauvre type a lui-même été enlevé dans son enfance et subit le même type de traitement qu'il inflige à sa victime. 
Je vais finir par me plier, me soumettre, et même "Oh scandale" ressentir des choses pour cet homme. De la fascination, du désir (après tout il me fait triper so Why not!... Demandons cela aux victimes de viols tiens! Je me demande si elle prenne leur pied avec leur bourreau!). 

Vous l'aurez compris, en essayant un instant de se mettre à la place d'Olivia, sans entrer dans le personnage, on du mal à croire qu'elle puisse s'attacher au personnage de Caleb. Cela dit, les maladies psychologiques existent bel et bien. Et le syndrome de Stockholm, n'est pas une invention de psychiatre pour nous faire accepter certaines choses. Alors, de ce point de vu là, on peut comprendre et trouver des circonstances atténuantes au comportement d'Olivia (la jeunesse, le mal-être, toussa toussa...).
Ce que j'ai à rapprocher au roman et également à l'auteur c'est que même si Olivia éprouve une fascination malsaine pour cet homme, elle aurait dû faire preuve de plus de combativité, de plus de rejet de cette relation ambigüe. Or, elle est plutôt dans l'acceptation... Et là, on a une réelle impression de malaise durant notre lecture. Me vient en tête une phrase de je ne sais plus qui "On ne peut accepter l'inacceptable"... Bon ça se trouve c'est de moi... Auquel cas faites-moi penser à déposer des droits d'auteurs ;)... 

J'aurais également pu trouver plus de circonstances atténuantes à Caleb, mais cela a été très difficile. Bon ok il a souffert, personne à part Rafik n'a fait preuve d'humanité à son égard. Mais l'unique raison pour laquelle, il console Olivia c'est qu'il la kiffe quand même un peu cette gamine. Et toutes ses autres victimes alors? Voilà a quoi MOI j'ai pensé tout au long de ma lecture. 
Imaginons que ça m'arrive et que le gars ne me trouve absolument pas fascinante (hum!)... Ben j'aurais eu droit aux fessées sans le câlin... Vous me suivez? 

Je me demande aussi ce qui a pu passer dans la tête de l'écrivain pour choisir une victime tout juste âgée de 18 ans! Oui je sais! Ça existe!!!! Je ne suis pas naïve et je m'intéresse un peu à la géopolitique (et même beaucoup! Je suis incollable sur certains conflits mondiaux... Pas très romantique tout ça, je sais ;) !)... Je sais bien que les toutes jeunes filles qui déambulent sur les maréchaux parisiens sont souvent des victimes de réseaux, de trafics de femmes, etc... (la guerre dans les balkans a ouvert maintes possibilités aux trafics en tout genre, nous somme bien d'accord). Mais bon, entre la réalité et la fiction il y a quand même un monde.... 18 ans B.... de M.... !!!

Et là ou l'auteur s'est également fourvoyée à mon sens, c'est qu'à un moment dans notre esprit de lecteur, on peut ressentir de la peine pour Caleb, de l'empathie pour les atrocités de sa vie passée, mais parce que nous lisons l'histoire et que nous savons ce qu'il a pu lui arriver. 
Mais Olivia? Qu'en savait-elle? Comment peut-elle en arriver à de telles conclusions? Pour elle il devrait être un monstre, point! Or ce n'est pas vraiment le cas... 

Le langage utilisé est cru, parfois vulgaire (il l'appelle "petite chatte", kitten dans la version anglophone, non parce qu'elle ressemble à un chaton hum...), mais adapté au contexte général du roman, après tout c'est pas du Jane Austen! (Quand c'est pas adaptée je ne prends pas de pincette pour le dire la preuve dans la chronique de Mariée et soumise).

L'atmosphère du roman est sombre, malsaine, dérangeante même, mais une fois encore vu le contexte c'est complètement normal. 

Si ce roman, m'avait été vendu comme un Thriller j'aurais peut-être pu apprécier ma lecture sans être trop choquée. Mais il est vendu comme du Dark Erotica ou Dark Romance et là je me suis sentie vraiment mal à l'aise.  

J'ajouterais que ce n'est pas le genre de roman à mettre entre toutes les mains. Ben, oui évidemment me direz-vous! Ben c'est pas évident pour tout le monde! Un peu comme Fifty Shades interdit au moins de 12 ans en salle???? Non mais! A 12 ans c'est l'âge des premiers émois, on se découvre, on se cherche. Une toute jeune fille risque de s'identifier à Olivia et imaginez un peu le truc "Oh! mon copain m'a proposé une fessée ce WE!!! Trop de la balle répondraient ses copines en coeur"... 
Mon dieu!!!! On n'est pas sortie de l'auberge!!! (Ah merde! On croirait entendre ma mère!!! ;) ).

Le hic c'est que ce roman est en plusieurs tomes. Et au vu de la fin, je suis OBLIGEE de lire le tome suivant. Entre nous j'aurais préféré m'arrêter là, mais l'auteur nous pond une fin improbable, on s'imagine ce qui a pu arriver sans en être sur... Du coup, ben, pas d'autre choix que de lire la suite...

J'ai du mal à imaginer comment une telle histoire peut se conclure par un Happy End mais vous connaissez les "Ricains" on est jamais à l'abri d'un truc du genre "Ils se marièrent et pondèrent une flopée de gosses qui fesseront le reste de l'humanité dans la joie et la bonne humeur jusqu'à ce que la mort les séparent"...

Et puis ayons foi en l'humanité! Tout le monde peut être amené à changer, même cette raclure de Caleb! (hum! C'est le quart d'heure philosophique).

Voilà voilà! Je conclurais en disant que ce roman m'a parfois hérissé, souvent écoeuré, et même envie de me taper la tête contre les murs (oui je sais je suis excessive)... Cela dit, je ne peux pas dire que j'ai totalement détesté... Loin de là! Je pense même que j'aurais pu l'apprécier à sa juste valeur si par exemple on m'avait dit "c'est du NYUS ou de l' "Esprits Criminel" en un peu plus glauque par exemple. 

Bonne lecture! (ou pas ;)

Sanasan,







samedi 31 octobre 2015

Le maître Chanteur Julie Garwood

Hello tout le monde,


Ce n'est plus un secret je crois, j'aime l'Ecosse.... Et les Highlands... Et les highlanders.
Mais surtout j'aime Julie Garwood.
Plus besoin de la présenter, elle fait partie des auteurs "phares" de la collection Aventures et Passions de chez "J'ai Lu Pour elle".
Je crois avoir lu mon premier roman de l'auteur à 17 ou 18 ans... Hum! Ça date donc un peu ;)

Ce mois-ci J'ai lu réédite "Le Maître Chanteur" qui est le tome 2 de La trilogie des "Lairds des
Highlands".

- Tome 1 : Le secret de Judith (cliquer sur le titre pour accéder à ma chronique)
- Tome 2 : Le Maître Chanteur
- Tome 3 : La musique des sombres passions ( A paraître en novembre)



Voici le résumé :

Lady Gillian n'a pas le choix. Si elle veut sauver son oncle, retenu prisonnier par le félon Alford, il lui faut retrouver le trésor que convoite ce dernier et se rendre en Ecosse alors qu'une guerre sans merci oppose l'Angleterre aux Highlanders. Affronter les farouches habitants des Hautes Terres du Nord n'est pas une mince affaire. Pour eux, tout Anglais est un ennemi potentiel, même s'il s'agit d'une femme ! Brodick, chef du clan Buchanan, admire pourtant le courage de Gillian et, peu à peu, s'enflamme pour ses yeux verts. Peu importe qu'elle soit anglaise, elle sera sienne. De son côté, Gillian est loin d'être insensible à la séduction de ce géant blond, aux manières quelque peu brutales, mais elle a une mission à accomplir et personne ne pourra l'en empêcher !


Je ne vais pas trop m'étendre sur le sujet mais nous retrouvons ici tout ce qui fait la patte de l'auteur.
De l'humour, de l'aventure, de la passion et une intrigue bien ficelée qui, même si elle peut nous paraître légèrement tirée par les cheveux, nous prend dans ses filets et nous donne envie de poursuivre notre lecture.

Ne me demandez pas d'être objective avec les romans de J.Garwood, je ne peux pas! Je les aime tous! Sans exception, même les moins bons de l'auteur :) (si si ça existe! Pas beaucoup mais il y en a). Incohérent? Sans nul doute! Affectif? Evidemment ;)

Ici nous allons découvrir l'histoire de Gillian et de Brodick (aperçu dans le Tome 1).

Afin de sauver de son oncle détenu par l'infâme Alford, Gillian doit se rendre dans les Highlands afin de récupérer le coffret d'Ariana. Alford pense qu'il est détenue par la soeur de Gillian, réfugiée justement, dans les Highlands depuis son enfance à la mort de leur père.
Dans sa fuite vers l'Ecosse, Gillian emmènera avec elle Alec, kidnappé par erreur par Alford. En plus de sa mission initiale, elle essaiera grâce à l'aide de deux amis de ramener Alec auprès de sa famille (ses parents sont Ian et Judith du Tome 1).
Elle fera la rencontre de Brodick dont elle sollicitera l'aide. Pour finir par tomber "très rapidement" amoureuse de lui...
Ben ça c'est du J.G tout craché! On ne perd pas son temps en tergiversation, on s'aime rapidos.
Ceci dit elle a le talent unique de faire en sorte que cela ne gêne pas notre lecture, bien au contraire! Pas de besoin de se taper dessus pendant 500 pages pour rendre la romance intéressante! La preuve!
Brodick est le mâle alpha par excellence, dure, bourru, légèrement insensible (du moins c'est l'air qu'il veut bien se donner).... Mais on l'aimera pour ça!
Gillian au contraire est douce, accommodante, généreuse et aimable (des qualités classiques et communes chez les héroïnes de JG).

Une seconde romance se nouera entre Brighid et Ramsey (tous les deux du clan Ramsay pas celui des Buchanan de Brodick). Ce que je trouve dommage, c'est que JG n'ait pas cru bon de développer cette romance dans un tome différent. Elle fera donc partie intégrante de cette histoire et nous suivrons l'évolution de leurs sentiments au même titre que ceux de Brodick et Gillian.

Voilà, voilà! Il est évident que je n'ai pas besoin de vous préciser de vous jeter dessus rapidement! C'est un peu comme le Nutella il FAUT se jeter dessus ;)

Bonne lecture,

Sanasan

lundi 26 octobre 2015

La couleur du lait de Nell Leyshon


Résumé :

En cette année 1831, Mary, une fille de 15 ans entame le tragique récit de sa courte existence : un père brutal, une mère insensible et sévère, en bref, une vie de misère dans la campagne anglaise du Dorset.

Simple et franche, lucide et impitoyable, elle raconte comment, un été, sa vie a basculé lorsqu'on l'a envoyée travailler chez le pasteur Graham, afin de servir et tenir compagnie à son épouse, femme fragile et pleine de douceur.


Elle apprend avec elle la bienveillance, et découvre avec le pasteur les richesses de la lecture et de l'écriture.. mais aussi l'obéissance, l'avilissement et l'humiliation. 

Finalement, l'apprentissage prodigué ne lui servira qu'à écrire noir sur blanc sa fatale destinée. Et son implacable confession.




Hello tout le monde, 

Bon... Ok... Ce n'est pas vraiment de la romance... Nous sommes bien d'accord! 
La romance c'est une histoire d'amour entre deux protagonistes et qui très logiquement se termine bien! 
Ce roman n'est ni une romance et ne bénéficie malheureusement pas d'un happy-end. 
Bon là je ne spoile pas vraiment puisque dans la quatrième de couverture on nous annonce clairement la couleur. 
Je n'aime pas les drames... En réalité je déteste les drames, j'ai donc beaucoup hésité à me procurer ce roman... J'ai fini par craquer. Faut dire que j'ai lu tellement d'avis élogieux! 
Et même si j'avais envie de me mettre une balle à la fin de l'histoire, je ne regrette pas une minute de l'avoir lu! 
Et pourtant... Ce n'est franchement pas un roman avec de l'amour, de la passion, des aventures, etc...
Non, non c'est tout simplement le récit tragique de la courte existence de Mary, jeune fille de ferme de 14 ans (bientôt 15), maltraitée par son père, peu aimée par sa mère, et nantis de soeur à qui elle ne porte pas franchement une affection débordante. 
La seule personne pour laquelle Mary éprouve un semblant d'affection, c'est son pauvre grand-père, pour qui elle est également la seule réelle source de joie. 
La vie de cette famille est faite de souffrances, de durs labeurs et du coup on a l'impression que cette famille empêtrée dans ses problèmes, ne prend guère le temps de s'aimer, de s'entraider, de se soutenir. J'ai eu un peu de mal à leur trouver des excuses à un tel comportement. Après tout ce n'est pas parce qu'on est pauvre que l'on ne peut se porter d'affection. Le rôle des parents dans ce délitement familial est évident, le père est limite cruel avec ses filles, il les fait travailler avec acharnement sans jamais leur accorder le moindre répit. Quand à la mère, on ne sent qu'indifférence de sa part à l'égard de ses filles. Bref, une harmonie familiale totalement inexistante!

Mary sera envoyé par son père chez le pasteur du village afin de prendre ses fonctions en tant que bonne à tout faire. La femme du pasteur, une femme chétive et malade se prendra d'affection pour Mary et son franc-parler. Elle aura du mal à se faire à sa nouvelle vie, mais elle finira malgré elle par s'adapter. 
On pourrait penser qu'au sein de cette famille débordante de bonté, la vie de Mary s'adoucirait. Pendant un temps, oui. Et puis la suite nous démontrera le contraire et on ne s'attend franchement pas à ce qui va suivre!

On apprendra que Mary a apprit à lire au sein de cette famille, puisque ce roman est en quelque sorte un journal raconté par elle. 
Ce qui est assez épatant dans ce roman, je trouve, c'est la façon dont s'est raconté, de manière assez monotone (Mary décrit simplement sa vie de manière fort simple avec un langage de fille de "ferme"), mais l'auteur réussit l'exploit malgré cela de nous donner envie de finir ce roman. On a hâte de savoir ce qui va arriver à cette pauvre Mary.... Et on tourne les pages, dans l'attente de ce qui va suivre, alors que durant toute notre lecture, elle décrit sa vie au quotidien de manière assez simple (elle nettoie, prépare à manger, s'occupe de la femme du pasteur, etc....).

Bref, voilà un roman que je vous recommande chaudement! Il ne déborde certes pas de joie, de vitalité, de bonheur et d'amour mais l'histoire de cette pauvre Mary est touchante, triste même, mais j'ai vraiment beaucoup aimé. 

Bonne lecture, 

Sanasan, 

jeudi 22 octobre 2015

Quand le ciel descend sur la terre de Maud Cordier







Hello tout le monde, 


J'ai découvert "quand le ciel descend sur la terre" grâce à son auteur Maud Cordier qui m'a proposé de le lire. 
En général, je ne vous cache pas que je refuse ce type de proposition simplement parce que je préfère conserver mon objectivité, et que c'est très difficile à faire quand c'est l'auteur qui te propose son ouvrage. (j'aurais mauvaise conscience de torpiller son roman, du coup je préfère dire non). 
Pour le moment je n'ai accepté que trois fois et je n'ai franchement pas eu à le regretter. 

Le roman de Maud est une agréable découverte. Vraiment! 

J'en suis encore toute chamboulée. 

Voici le résumé :

Maud est une jeune femme de 20 ans qui cherche à fuir son passé. Suite à sa rupture avec Alex, elle est enfermée dans une spirale infernale où déni et tristesse se mêlent. Mais jusqu'où la tristesse justifie-t-elle le déni ? Doit-on pour autant fuir la réalité pour s'éviter de souffrir ? Peut-on être heureux quand les blessures du passé entaillent l'avenir ?


J'ai commencé ce livre jeudi soir... Mauvaise idée!!!! Très mauvaise idée!!!! Je n'ai pu le lâcher avant de l'avoir terminé et du coup le réveil le lendemain était laborieux! Croyez-moi! 

Nous allons suivre le parcours de Maud après sa rupture avec Alex...
Alex, l'homme de sa vie, sans le moindre doute, son premier amour. Ce premier amour qui vous prend aux tripes, qui vous fait mal, qui vous submerge par les sensations qu'il éveille en vous et qui surtout, fait que vous ne l'oublierez jamais. Tout ça c'est Alex. 
L'expression "un premier amour ça a la vie dure" prend tout son sens dans ce récit. 

Maud ne se remet pas, elle souffre dans son corps, dans son coeur, essaye de dissimuler cette souffrance à son entourage, mais ses amies Julien et Laetitia ne sont pas dupes. Surtout Laetitia qui est pleine d'empathie à l'égard de sa meilleure amie. 
J'ai tellement de choses à dire mais ce serait très difficile sans spoiler. 
Je peux quand même vous dire que moult personnages joueront un rôle prépondérant dans la vie de Maud. 
Tout d'abord une gentille et ô combien emphatique libraire du nom de Marissa qui, consciente du mal-être de Maud, l'épaulera, la soutiendra, comme le fait une amie de longue date. 
Léo l'amour raison, celui qui incarne la patience, la douceur, la maturité, celui qui peut aider Maud à guérir, mais qui malheureusement, n'éveille pas la passion en elle. 
Lorenzo qui lui par contre, éveille la passion enfouie au fond de Maud, mais qu'elle essaye à tout prix de taire afin d'éviter de souffrir à nouveaux. 
Dans ce triangle amoureux saura-t-elle faire le bon choix? Laissera-t-elle son coeur ou sa raison décider? Réussira-t-elle malgré cela à oublier Alex...
J'aimerais vous en dire plus mais je m'arrête là! Pour découvrir ce qu'il adviendra de Maud il faudra lire le livre! Je sais c'est pas cool! :)

Le langage adoptés par l'auteur lors des dialogues (et uniquement les dialogues, je préfère le préciser) est totalement cohérent et représentatif des jeunes adultes d'aujourd'hui. Je doute que beaucoup d'entres eux utilisent un langage soutenu pour se parler. D'ailleurs les "adultes" non plus! Vous ferez attention lorsque vous regarderez les infos sur BFMTV le nombres de journalistes qui disent "ouais" est assez flippant (ceci dit j'utilise bien plus souvent le ouais que le oui soyons honnêtes mais bon je bosse pas pour BFM ;) ). 

Bon une fois encore je m'égare...

Voilà pour ce qui concerne les dialogues. Pour le reste, je dois dire que l'auteur décrit avec tant de finesse et de "précision" les souffrances et la douleur de Maud, que l'on ressent profondément son malheur. Je dois avouer que plus d'une fois, elle a réussit à me tirer une petite larme. 

J'ai vraiment été très touchée par ce roman. On peut dire qu'il fait écho en chacune de nous! Qui n'a pas vécu une histoire d'amour déchirante qui se termine dans les larmes. Tout au long de ma lecture, j'étais plein d'empathie pour cette pauvre Maud. D'autant plus que le récit est écrit à la première personne. J'ai toujours eu des aprioris sur les romans écrits à la première personne mais depuis, "La Chatelaine de Mallaig" m'a réconcilié avec le genre... (Je vous vois venir!!! Vous devez surement vous dire "elle a réussit à placer sa chatelaine la "relou" he he Mallaig forever !!!! ;) ).

Pour conclure, je dirais que ce roman est une une très belle découverte. Il est émouvant, déchirant, bouleversant, parfois même bien triste, mais très beau dans la description des états d'âmes de Maud. J'en profite pour remercier l'auteure pour cette plus qu'agréable découverte et vite! La suite! Car vous l'aurez compris il y a une suite. Et comme la fin est totalement inattendue on a hâte d'en savoir plus! 

Bonne lecture, 

Sanasan,










dimanche 11 octobre 2015

Dans ma PAL...

Hello tout le monde,


Lorsque j'ai publié mon avis sur "Mariée et Soumise" d'Elisabeth Moss (Vous vous souvenez sûrement de lui, voyons! Mais si souvenez-vous... On y retrouvait des répliques dignes de Rocco Siffredi himself. D'ailleurs à ce propos, savez-vous qu'il souhaite ouvrir une université du Hard??? Non ce n'est pas un blague c'était dans le très sérieux HuffingtonPost! rien que ça! Bon... J'avoue, j'ai bien ri à la lecture de l'article...).

Mince.. J'ai perdu le fils... Reprenons...

Donc, je vous disais lors de la publication de cet avis, LadyRomance me demandait si j'avais consigné ma PAL quelque-part.
Hormis sur l'application "Note" de mon ordi, non je ne l'avais jamais fait.
L'occasion se présente aujourd'hui et je partage avec vous mes prochaines lectures.
Dans l'application Note, je consigne également tous les livres qui me plaisent, dont j'ai entendu parler ça et là au gré de mes pérégrinations sur les blogs ou forums,  mais que je ne souhaites pas forcément lire tout de suite faute de temps (elle est impressionnante, une cinquantaine de livre environs)

Enjoy!


La confidente des morts d'Ariana Franklin (thriller historique découvert grâce à Audrey du blog Cellardoor)





La fille du pasteur Cullen de Sonia Marmen (Romance, histoire, intrigue... Découvert par hasard alors que je cherchais des avis sur "La Vallée des Larmes" du même auteur)




Tatiana de Paullina Simmons (bon là normalement tout le monde connaît... Bientôt adapté au ciné d'ailleurs)




L’indomptable de Jennifer Donnelly (Le dernier volet de cette fantastique saga! Et qui narre les aventures de Seamy le petit frère de Fiona).





Sorcha de mallaig de Diane Lacombe (3eme volet de la saga, je n'ai pas lu le 2ème, je ne le lirais pas d'ailleurs, je vous en dis plus sur l'article consacré à la Châtelaine de Mallaig)





La maîtresse de Trevelyan de Jennifer St Giles




Demain le bonheur de Lavyrile Spencer 




La passion d'Emma de Penelope Williamson (Parce que j'aime Pénélope Williamson)




La promise des Highlands d'Hannah Howell




Le journal du capitaine Wentworth d'Amanda Grange (pas forcément bien noté mais comme il s'agit de mon chouchou bon ben... What else :)





Les maitres d’Ecosse de Robin Young (pas de la romance mais bon... Je suis également fan d'histoire So!)





Pas encore paru mais dès qu'il sorte je me jette dessus :


La musique des sombres passions de Julie Garwood (ah ben c'était évident! Depuis le temps qu'on l'attend celui-là... Yeah!!!! Parution en novembre... j'ai hâte!) 




Le secret de Pembrook Park de Julie Klassen (découvert sur le blog de Ladyromance parution en novembre)




Lucile Amour et rock'n d'Aishité Knight (découvert grâce à Audrey du blog Cellardoor A ce propos si tu me lis, as-tu vu qu'il existait le manga de "Cynthia ou le rythme de la vie??? Trop biennnn)
Que j'achèterai, dès que le volume 2 ne coutera pas le prix d'un rein... (79€ d'occaz sur amazone alors que les autres tomes neufs valent environs 9€!!!!!!)









Vous remarquez que dans mes lectures il existe une constante... Avez-vous deviné laquelle?
(Pas l'historique! Hein! Ça ce serait trop fastoche!)

A très vite,

Sanasan...


mardi 6 octobre 2015

Blogger Recognition Award

Hello tout le monde,


Kerry du blog "La lecture des livres"  m'a nominé pour les Blogger Recognition Award (que je ne connaissais pas du tout). Merci Kerry d'avoir pensé à moi et voici mes réponses à tes questions.



L'histoire de mon blog :

Ce blog est née de juin dernier (il est donc tout jeune), suite à une discussion avec des copines concernant le sujet de nos lectures...
Je lis de la romance depuis l'âge de 12 ou 13 ans comment beaucoup de "romance reader" j'ai commencé par lire des Barbara Cartland et des Harlequins (beaucoup!) et depuis, je n'ai jamais cessé de lire ce type de lecture (bon les B.C j'ai abandonnée à l'âge de 14 ou 15 ans pour passer à des romances plus... heuuu... d'autres romances quoi!). 
Alors je ne lis pas exclusivement que de la romance, mais c'est un genre que j'apprécie tout particulièrement. 
Quel rapport avec mes copines me direz-vous? Et bien elles étaient effarées que je puisse lire de telles lectures (je vous épargne leur réaction... Celle de la plupart des gens face à ce type de romans).
Voici un lien vers un article écrit au début de mon aventure bloggesque qui résume assez bien la réaction des gens face à la romance.


Je trouvais cela dommage de ne pas pouvoir partager ma passion avec mon entourage, et me suis tout naturellement tourné vers le partage virtuel. Et je n'ai pas un instant regretté mon choix! Je rencontre des gens (virtuellement j'entends ;) ) ouverts, qui sont avant toute chose, tournés sur le partage et pas forcément sur le jugement ferme et définitif du choix des autres.... 



Mes conseils :

Le blog doit avant tout rester un plaisir.... Dès lors qu'il devient une contrainte, le plaisir que l'on a partagé avec d'autres peut s'en trouver amoindri, et forcément, ressentit par ceux qui viennent vous lire. 
Mon blog s'appelle In Romance We Trust vous l'aurez probablement compris (heum), j'aime et partage ma passion pour la romance (livre, film, etc...). Il n'empêche que cela reste mon blog, et que donc, je refuse de ne me limiter qu'à cela. S'il me vient l'envie de partager un article sur les aliens Why not? Voilà ce que serait mon deuxième conseil! C'est votre blog, faites-en ce que bon vous semblera (en essayant de garder toutefois une cohérence avec votre personnalité).



Les 15 personnes à qui je propose de tenter l'aventure :


Je fais faire une petite entorse au règlement et proposer l'aventure à des Pages Facebook que je suis quasi-quotidiennement depuis que j'ai découvert leur page... (après tout c'est également un partage mais d'une manière différente :) ).




Pour les nominés, voici les règles (que j'ai allègrement transgressées)  :

Écrivez un post contenant une brève histoire de votre blog (ou de votre page donc)
Donner un ou deux conseils pour de nouveaux bloggers (ou à celles qui souhaitent créer une page facebook concernant l'une de leur passion)
Sélectionnez 15 autres blogs (ou pages) à qui vous souhaitez donner le prix
Informez les nominés avec un lien vers les détails de la nominations. 

Voilà voilà! 

Merci d'avance à celles qui se prêteront au jeux et à celles qui, même si elles ne sont pas tentées par l'aventure, viendront me lire!

Belle journée à vous

Sanasan 









vendredi 2 octobre 2015

Mariée et Soumise Elisabeth Moss




Hello hello, 

Aujourd'hui je vais vous la faire courte, très courte même...

Hier soir je ne voulais pas commencer un livre qui était au dessus de ma PAL afin de ne pas ressentir la frustration de ne pouvoir le finir. J'ai donc commencé celui-là. 
Heureusement, il fait partie romans gratuits que proposait amazon (opération milady), il y a quelque temps du coup je suis hautement ravie de ne pas voir dépensé mon argent dans ce torchon....
Je m'explique...

Cette histoire (si histoire il y a) est censée se dérouler durant le règne d'Henry VIII (période que j'affectionne tout particulièrement, je reparlerai prochainement de la série Les Tudors diffusée sur ARTE que j'ai beaucoup aimé)... 

La, point ou peu de détails concernant cette période durant toute le première partie du livre... 
Cela s'améliore dans la deuxième partie mais bon...
Grosse frustration donc!
Mais le pire reste à venir!!!!
Kesako que ce truc me suis-je dis! Le langage du héros, mais surtout de l'héroïne (qui est rappelons-le censée être une dame de la cour, naïve, vierge, etc....) est tellement cru que j'avais l'impression de lire un porno bas de gamme.... 

Du coup je ne vais pas me priver du plaisir de partager avec vous quelques extraits du roman :

« — Baisez-moi, Wolf, murmura-t-elle, sincère. Je veux sentir votre queue en moi. Prenez-moi. »

Attendez!!! Et c'est pas fini (dixit la pub de SFR)...

« Wolf, qui ne la quittait pas des yeux, esquissa un sourire amusé tout en refermant le poing. Il entama de lents mouvements, et aussitôt une goutte perla à l’extrémité de son sexe, qui grossit encore plus. Eloise ne put s’empêcher de se passer la langue sur les lèvres en observant ses gestes, impatiente de le sentir en elle.
— Auriez-vous encore faim, milady ? 
— Si vous avez encore faim, prenez-moi dans votre bouche et sucez-moi.

« Oui, ma chère épouse, je le veux. Je souhaite que vous preniez ma queue dans votre bouche et que vous me donniez du plaisir avec votre langue, »

Bon je m'arrête là afin de vous éviter une éventuelle crise d'urticaire....

Il semblerait donc, que le mot "queue", "sucer" etc.... Fasse partie du langage policée des gentes dames de l'époque selon Elisabeth Moss... 

ATTENTION ce type dans langage dans certains romans ne me choque pas outre mesure... Mais là en plein 16eme siècle c'est du grand n'importe quoi!
J'aurais voulu le balancer à travers la pièce mais manque de bol, c'était un ebook enregistré sur mon ordi que j'avais la flemme de transférer sur ma tablette (que je n'aurais pas balancé non plus d'ailleurs émoticône wink ).

Monica McCarty dans sa saga des Highlanders ne fait pas non plus dans la dentelle dans la description des scènes de sexes, mais elle a su l'intégrer avec brio, dans le contexte de l'époque et respecter un minimum les codes de l'époque!

Et malheureusement ce n'est pas tout... L'écriture de l'auteur est moyenne, elle passe son temps à décrire les mimiques ou sensations des protagonistes (c'est la première fois que cela m'interpelle autant)... 

L'héroïne est une pimbêche froide est cassante mais qui n'est pas contre une partie de jambe en l'air avec son rustre de mari....


Il passe leur temps à imaginer que l'un l'autre pense tel ou tel truc ce qui engendre des malentendus ridicules, pas du tout crédibles et finalement on se dit vite qu'on en finisse! 

Un conseil, si vous recherchez de l'historique sans prise de tête, lisez un bon vieil Harlequin dans lequel à mon avis, il y a parfois bien plus de recherche que dans ces "romances" qu'on nous pond à l'heure actuelle. 

Du coup voilà un roman que je ne recommande pas du tout sauf si d'aventure c'est la dèche et que vous n'ayez rien d'autre sous le coude ou que, comme moi, vous l'ayez eu gratos émoticône wink

Voilà voilà

Belle journée à vous émoticône smile